.C’est le voyage à travers les nuits d’une jeune femme, Cassandre Archambault, entre ses rêves, ses espoirs, et les dissonances cognitives liées au monde qui l’entoure. Elle n‘arrive pas a dormir, alors elle pédale sans cesse. Les nuits de Cassandre permettent des zooms et dézooms, entre l’infiniment petit et personnel : l’intime, les pensées intrusives et dissonantes qui nous attrapent dans notre lit. Jusqu’au plus grand : l’universel, les origines, l’Histoire avec un grand H, dérèglement climatique et éco-anxiété, capitalisme et surconsommation, antifascisme et féminisme.
L’époque et les idéaux s’entrechoquent. Le corps est un langage à part entière, expressif, vif, précis et mouvant, il dit autant que les mots. Cassandre pédale, court, saute, danse, occupe l’espace, se fait la plus grande possible, en levant les bras bien haut, pour ancrer son existence concrète, ici, maintenant dans le monde. Un cri du cœur d’une génération fatiguée par un monde anxiogène, qui souhaite exulter, pour exister et vibrer, dans le chaos ! Et, peut-être, réussir à dormir ? Fougue et soif de vie !
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textes : Nathalie Fillion "Plus grand que moi" et Andrée Chedid "Nuit"
adaptation et mise en scène : Léa Conil
assistanat : Margot Cazaux-Ribert, Antoine Tissandier, Thibault Flatreaud et Jérémy Nardot
travail du corps : Marie Conil
avec Léa Conil
Production : Collectif Là-bas si j’y vais
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