Deux mois avant sa mort en 1962, Marilyn Monroe enregistre une confession intime destinée à son psychiatre. La compagnie part de cette situation. Marilyn, accompagnée par deux musiciens (piano, contrebasse), revient sur les 36 ans d’un parcours chaotique et paradoxal. Marilyn semblait irradier à la fois la joie, une énergie presque enfantine, en même temps qu’une provocation sexuelle très élaborée. Mais dans le même temps, alors que le message se voulait simple, direct, voire naïf, quelque chose tremble, comme légèrement décalé. Plus on regarde les photos, plus s’allongent les ombres et s’installe entre le sujet et le regardeur quelque chose de plus complexe, un mystère et une mélancolie en demi-teinte. Elle a lutté toute sa vie, seule, contre tous les démons et ce qui fait spectacle, c’est son combat, sa folle espérance en des jours meilleurs, c’est le chaos intérieur d’une femme qui se bat, en utilisant ses propres armes, sa gaité, son humour et sa lumière comme des actes de résistance.
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Texte, scénographie et mise en scène : Jean-Luc Ollivier.
Interpétation : Roxane Brumachon, Nolwenn Leizour, Olivier Gerbeaud.
Lumières : Cédric Quéau.
Costumes : Hervé Poeydomenge.
Création sonore et musique : Nolwenn Leizour, Olivier Gerbeaud.
Production : Compagnie Le Glob.
Coproduction : iddac, OARA, Théâtre Ducourneau d’Agen, Odyssée de Périgueux.
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