Voler prend deux l

Voler prend deux L
Voler prend 2 ailes
Spectacle pour lever la tête

Un ornithologue passionné raconte en détails, sous la forme d’une « vraie fausse conférence », le monde des oiseaux, décortique leurs us et coutumes, en proposer un portrait touchant, drôle, instructif, surprenant, troublant.
Qui n’a jamais eu envie d’apprendre à voler ?
Qui n’a jamais observé le vol des oiseaux ?
Ecouté leurs chants, attendu leur retours ?
Qui n’a jamais eu envie de vivre dans un nid ?
Qui n’a jamais pris son envol dans la vie ?
Voler prend deux L est une invitation à lever les yeux vers le ciel, nous qui vivons de plus en plus la tête penchée vers le sol. Qu’ont à nous apprendre les oiseaux, ces animaux si fragiles et vulnérables mais en même temps si majestueux, libres comme l’air ? Que disent-ils de nous, de notre planète, de notre rapport au temps, à la nature, au destin, au hasard ? Voler prend deux L commence là où les mots planent, finit quand le corps lévite entre ciel et terre, prend son élan dans nos rêves ailés, tente de se poser dans l’harmonie retrouvée.

Intentions

« J’ai toujours été fasciné par la manière dont Frédéric Périgaud, avec qui je travaille beaucoup depuis maintenant presque 5 ans, me parle de son autre passion en dehors du théâtre : les oiseaux. La création de Claude Gueux nous a amené à rencontrer les collégiens et les lycéens autour de l’oeuvre puissante de Victor Hugo. Mais je voulais aller plus loin. Et j’avais envie de rencontrer un public encore un peu plus jeune. L’idée m’est donc venue tout naturellement de proposer à Frédéric de parler, dans un spectacle de théâtre, des oiseaux, en utilisant des poèmes de Prévert, de Hugo mais aussi des histoires réelles, des anecdotes. Frédéric Périgaud est un acteur étonnant qui sait parler simplement aux gens, retenir le présent. Or c’est complètement le sujet de Voler prend deux L : proposer aux spectateur une bulle poétique, les inciter à lever les yeux pour regarder le monde autrement, les alerter aussi sur les dérives de notre monde et leur rappeler, surtout, que la poésie est là, à porter de main, il suffit juste de savoir la regarder. Pour moi, ce spectacle, c’est continuer de faire ce que je fais depuis la création de ma compagnie : questionner, aller à la rencontre, proposer des formes simples et exigeantes, tenter de retenir le temps. Les oiseaux nous apprennent cela : ils sont à la fois majestueux et fragiles, libres et à la merci, poétique et prosaïque. J’ai toujours dit que l’art est comme attendre, la main ouverte, qu’un oiseau veuille bien se poser. Voler prend deux L est donc pour moi un bon teste pour voir si je suis encore, un peu, dans le vrai ! » Thomas Visonneau