Volet écologie

1. La scénographie lumière de ce projet est composée à 85% de LEDs.
Les LEDs sont apportés par la compagnie CHp lors de la diffusion.
  2. La scénographie de ce projet (le plafond de verre) est un plafond de papier ignifugé certifié Imprim’vert. 
  3. Transport : pas besoin de camion(s) pour faire voyager la scénographie et les LEDs de ce projet. Bien au contraire, une simple voiture suffit.
  

N’ayez pas peur !
2019

Cela fait déjà plusieurs années que ce projet fait son petit bout de chemin dans ma tête.
Il est passé par différents stades, qui me laissaient croire que ce n’était pas le moment de lui donner une scène. Franchir le cap de cette parole implique de surmonter un certain nombre d’obstacles que sont les idées reçues sur le féminin.

N’ayez pas peur ! est un projet pour cinq danseurs, comme un constat, une proposition où le regard des autres a été mis à contribution, une réflexion partagée. Ce projet s’appuie sur une danse réaliste et engagée. Dérision, émotions, énergie, vivacité, mais jamais d’agressivité.

La danse est à mes yeux l’art de la rage et de la grâce qui allie le masculin et le féminin. Les danseurs hommes, dont la présence est contenue et continue dans la pièce, étirent dans leur partition chorégraphique une tension poétique permanente. Ils deviennent soutien, force, conscience et messagers des femmes. La femme est ici au centre de l’enjeu artistique.

La place des femmes dans le champ chorégraphique est un enjeu aussi bien artistique que politique. Au-delà de la pratique, bien des fonctionnements, en particulier dans les réseaux de programmation, montrent la persistance d’un plafond de verre.

La scénographie de N’ayez pas peur ! a son plafond, non pas de verre mais de papier où les fissures sont visibles, telle une discrète résistance. Les artistes ouvrent le spectacle en direction d’un mur invisible représentant la société. Au fur et à mesure, ils se tourneront de l’autre côté, face au mur invisible du monde des possibles, des aspirations et de leurs rêves d’enfants.

N’ayez pas peur de vous exprimer et apprenons à déplacer le regard. 

Christine Hassid


Partenaires 

• Ministère de la Culture – DRAC Nouvelle Aquitaine : Coproducteur
• OARA (Office Artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine) 
Coproducteur + Aide à la diffusion
Soutien pendant la période de Coronavirus
Opéra National de Bordeaux   Coproducteur + Aide à la diffusion + Résidence de création en janvier 2019 
• ADAMI L’Adami gère et fait progresser les droits des artistes-interprètes en France et dans le monde. Elle les soutient également financièrement pour leurs projets de création et de diffusion.
• IDDAC Coproducteur + Aide à la diffusion
• CCN Malandain Ballet Biarritz Soutien du Centre Chorégraphique National de Nouvelle-Aquitaine en Pyrénées-Atlantiques.Malandain Ballet Biarritz. Accueil Studio saisons 18/19 et 19/20
+ Convention de partenariat : Saisons 18/19 et 19/20
• CCN de la Rochelle Soutien du Centre Chorégraphique National de la Rochelle. Résidence 19/20
• Ville de Bordeaux Fonds d’aide à la création
• Commune de Soustons
• Communauté de communes Maremne Adour Côte-Sud (MACS)
• Ville de Bruges Compagnonnage 17/20  
• Espace Treulon Partenaire de création, lieu de résidence saisons18/19 et 19/20
Le Parnasse de Mimizan Partenaire de création, résidence lumière
• Coq Héron Productions Coproducteur
• Micadanses – Paris
Résidence d’accompagnement spécifique 
• MécènesCondor Entertainment et A. Contant
• Conservatoire à rayonnement intercommunal Roger Damin de Villejuif Convention de partenariat annuelle de résidence
• Tous les Ululeurs qui nous ont permis de lancer le début de la création de ce projet. 

Equipe créative

Chorégraphe : Christine Hassid
Dramaturge : Pierre Boisserie
Scénographe Lumière : Caillou Michael Varlet
Scénographe : Angèle Fachan 
assistée de Margot Bellanger
Costumes : Chouchane Abello 
assistée de Jean Doucet
Régisseur général : Arthur Camelio

Retour d’un professionnel de la danse, 08.11.2019

“Nombreux nous étions à attendre le lever du rideau de l’Espace Culturel Treulon sur la nouvelle création de mon amie Christine Hassid “N’ayez Pas Peur!”.

De l’excitation, de l’appréhension, l’envie de vivre un rendez-vous particulier avec un spectacle, d’être témoin d’une juste reconnaissance à l’égard d’un travail sans doute long et épuisant. Je suis ce soir si heureux de voir que le public a salué et reconnu le professionnalisme des danseuses, des danseurs, et de la chorégraphe, au terme de 1h10 de spectacle. 

Ne voyez rien de péjoratif dans les mots suivants mais les cinq interprètes ont et sont des “Gueules”. Chacun marqué très fortement par une personnalité, une captivante présence et une gestuelle puissante. Ils sont incomparables mais sont compatibles. Beaucoup de respect et une sincère admiration pour Alizée Duvernois, Océane Sasizza, Rafke van Houplines, Thomas Queyrens, Guillaume Zimmermann qui portent le projet avec sincérité, et une grande pugnacité.

J’ai aimé voir la danseuse ou le danseur mis(e) en valeur par la chorégraphe alors que cette dernière, à mon sens, cherchait à ne pas rester dans une zone de confort. Jusqu’à même désarçonné parfois le spectateur et sans agressivité. Je dis cela car je constate tristement que l’inverse est souvent fréquent. Mise en danger de l’interprète, chorégraphe “tranquille sous sa couette”.

En tout cas, que l’on soit touché ou non par le langage, l’univers chorégraphique de Christine, on ne peut se voiler la face. Il y a de la recherche, de la réflexion, de la construction, de la création et surtout, du respect à l’égard du public. Le pari est sans conteste relevé et rien que pour cela, respect à toi, Christine ! “

Marc-Emmanuel Zanoli
Danseurs au Ballet de l’Opéra National de Bordeaux.
Chorégraphe et directeur artistique du Ballet de Poche.

Presse / Journal Sud-Ouest, 08.11.2019

(…) on ne cherche pas vraiment à décrypter chaque scène, chaque mouvement ou chaque aspect de la scénographie comme un rébus qui contiendrait à chaque fois un message caché. L’écriture de Christine Hassid a suffisamment de force pour qu’on se laisse porter par la poésie de ce qui est donné à voir, et ce qui s’en dégage fait qu’on ne repart pas l’esprit vide. (…)

(…) Mais Christine Hassid sait montrer ces moments sans tomber dans le messagisme gonflant, simplement parce que c’est d’abord une vraie chorégraphe, avec une écriture à elle : des mouvements de bras très géométriques, une utilisation pertinente des percussions corporelles (sans tomber dans la démonstration technique ou l’effet de mode, quoi), un tableau dans lequel deux garçons manipulent une fille dans une série de portés, sans qu’on sache bien si ce n’est pas la fille qui se joue des garçons en se faisant servir. (…)

(…) Et puis il y a tout ce que la chorégraphe reprend du classique : des silhouette étirées, des mouvements rotatifs, des sauts, des ensembles très propres. Car Christine Hassid a aussi de solides interprètes et on sent que le travail de répétition/création a été mené avec exigence. (…)

Christophe Loubès

18.03.2020 Retour d’un chasseur de talents européen, présent au théâtre Olympia d’Arcachon.