Depuis toujours, l'autoportrait est un genre privilégié dans l’art. De nombreux peintres se sont représentés eux-mêmes.
Aujourd’hui, les détenteurs de smartphones s’approprient le genre à leur manière. Avec cette nouvelle création, la danse questionne l’identité, l’intime et s’intéresse au genre. Dans ce projet à deux personnages, deux axes alternent, s’entremêlent inextricablement, l’autoportrait et l’autobiographie. Comme si, aucun d’eux ne pouvait exister seul. Comme si, de leurs rencontres et de la lumière diffractée qu’ils émettent, pouvait s’illuminer ce qui n’est jamais tout à fait exprimé dans l’un, jamais tout à fait révélé dans l’autre. L’axe de l’autobiographie regarde du côté de l’imaginaire et convoque davantage la fiction que le réel... C’est le récit de deux vies inventées, une convergence riche d’éclats et de souvenirs, d’absences, d’hypothèses et d’égarements revenus de l’enfance. L’axe de l’autoportrait crée la rupture et raconte ce qui se donne à voir dans l’instant. Ici, la fiction développée dans l’autobiographie est réinvestie dans une sorte de selfie, de story mise en mouvement, un peu comme un arc-en-ciel rend visible le spectre continu de la lumière. Cette création est portée par un dispositif scénique d’écrans et de caméras embarquées pour bâtir dans la spontanéité et l’immédiateté de l’action.
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Conception et Chorégraphie : Valérie Rivière - Textes : Commande à Timothée de Fombelle - Interprètes chorégraphiques : Maureen Mouttou, Théo Pendle - Musique et voix : Baloo Productions - Lumière : Éric Blosse - Réalisation dispositif vidéo : Laurent Rojol - Scénographie : Valérie Rivière - Costumes : Valérie Rivière

Production : Paul les Oiseaux
Coproduction : iddac, agence culturelle du Département de la Gironde, Théâtre des Quatre Saisons - Gradignan
Soutiens : OARA, Ministère de la Culture – DRAC Nouvelle Aquitaine